Les livres de 2019 (1)
Un post des livres du premier semestre préparé... et jamais posté!!
- Idiss ***: Robert Badinter a écrit un hommage à sa grand-mère maternelle, immigrée juive de l'Emprie Russe venue à Paris avant 1914. Attirée par la l'histoire de tolérance de la France, Idiss, immigrée juive de l'Empire russe va arriver en France, pleine d'espoir. Mais comment s'acclimater à une société laïque, déchirée entre le rayonnement de la Révolution française et une réalité de la première moitié du XX siecle, qui est beaucoup plus repliée sur elle même. Evidement avec un style très fluide, il nous fait revivre son enfance. Bien sûr, ce n'est pas une photo impartiale de cette époque mais la vie dans la France de la première moitié du XX, à hauteur d'enfant.
- Les vivants au prix des morts***: René préfère, à l'agitation de la ville, la quiètude de l'arrière-pays et la douceur d'Isabelle. Mais Kader, un détenu qu'il a rencontré losrqu'il animait des ateliers d'écriture à la prison des Baumettes s'est évadé: Kader, un encombrant revenant, belle gueule de voyou, braqueur multirécidiviste, spécialiste de l'évasion, traqué par toutes les polices est en quête d'une planque..... Malgré une écriture sous forme de journal; qui pourrait donner de la distance aux évenements, on ne lâche pas facilement ce livre (pas mon style de lecture, mais recommandé par ma fille et sa prof de français); c'est une vrai découverte...et avoir dîné avec l'auteur peu après m'a confirmé que parfois la réalité peut dépasser la fiction. Je lirais certainement d'autres ouvrages de cet auteur. Depuis, il a sorti "dernier arrêt avant l'automne", j'attends sa sortie en poche.
- L'amie prodigieuse IV*: Eléna, devenue une auteure reconnue, vit au gré des escapades avec son amant entre Milan, Florence et Naples. Parce qu'elle s'est éloigné du quartier populaire où elle a grandi, Eléna redoute les retrouvailles avec son amie d'enfance. Mais depuis quelques temps, Lila insite pour la voir et lui parler...La saga se conclut (....enfin!) en embrassant 60 ans d'histoiure de ces deux femmes et de l'Italie de 1950 à nos jours. Je l'ai vraiment lu parce que j'avais "tenu" pour les 3 premiers. Mais je trouve le style pesant et au final: bof....
- Vivre!**: Fugui, enfant gâté et unique héritier de la famile Xu, est un fils prodigue, qui dilapide son bien dans les jeux d'agent, au grand dam de son épouse Jiazhen. Ruiné, il est contraint d'aller travailller la terre. Mais ce revers de fortune se révèle une chance au moment de l'avènement de la Chine communiste: autrefois fils de propriétaire foncier, désormais simple paysan, il échappe au triste sort réservé aux nantis. Pourtant les tourments qui secouent la Chine au XX siècle n'épargneront pas sa famille. Considéré comme une oeuvre majeure en Chine, ce livre célèbre l'inaltérable volonté de vivre, par delà les malheurs et les coups du destin. Reflet de l'avènement du communisme en Chine et de ses dérives, ce roman peut se lire comme un témoignage de l'époque.
- Une longue impatience***: Ce soir là, Louis, seize ans, n'est pas rentré à la maison. Dans les années 50, dans un village de Bretagne, sa mère Anne voit sa vie dévorée par l'absence, qui questionne sa vie de couple et redessine celle de toute la famille. Chaque jour, au bord de la folie, aux limites de la douleur, Anne attend le bâteau qui lui ramenera son fils. Telle une tragédie implacable, l'histoire se resserre sur un amour maternel infini. Encore une auteure que je ne connaissais pas; mais qui m'avait été chaudement recommandée. Je n'ai vraiment pas été décue; je lirais certainement d'autres livres de cette auteure.
- Où passe l'aiguille**: Tomi est espiègle, tétû et malin. Il a 14 ans et rêve de filles depuis son arbre préferé. Mais nous sommes en Hongrie en 1944. L'adolescent juif, est déporté avec son père et son meilleur ami. Pour échapper à la mort, il se dit tailleur: le voilà affecté au raccomodage des uniformes rayés. Son coup de bluff se transforme en coup de foudre: Tomi tombe fou amoureux de la couture, vocation qui sauvera sa peau et illuminera son destin. Mouais, franchement j'ai été plutôt déçue: beaucoup de longueurs,
PS: pour une de mes fidèles lectrices, qui se reconnaitra, j'ai fini (et bien aimé) "Ici, les femmes ne rêvent pas" , mais je l'ai prêté à ma voisine avant d'avoir pu le prende en photo avec les autres! Il arrive dès que je l'ai récupéré!
Donc les livres de l'été arrivent bientôt dans la foulée!