Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Luette Esper
20 octobre 2017

Les livres du printemps #3

Même si ce blog est un peu en sommeil; IG m'a franchement détourné de canalblog (oui je sais, c'est pas bien....).

Je n'arrête pas de lire pour autant! ;-))

 

livres2017

 

- Prodigieuses Créatures ***: Dans les années 1810, sur les côtes du Dorset, battues par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces prodigieuses créatures qui remettent en question les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune femme, d'origine modeste mais qui a été initiée par son père, se heurte à la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes. Elle trouve une alliée précieuse en Elizabeth Philpot, une vieille fille intelligente et acerbe qui l'accompagne dans ses explorations. Malgré parfois une certaine rivalité, c'est grâce à leur amitié qu'elles pourront imposer leurs découvertes, majeures pour la compréhension de notre monde au temps des dinosaures. J'aime cette auteur, et ce livre ne dépareille pas la collection! Le fait que ce soit inspiré d'un personnage réél lui donne encore une autre dimension.

 

- Soeurs de Midéricorde ***: Née en Bolivie dans une famille indigène, Azul a grandi dans un paradis où les fruits, les fleurs et les goûts prospéraient. Mais à Santa Cruz, tout est fermé, plus rien ne circule: ni l'argent, ni les gens...et les fruits finissent par pourrir sur l'abre! Alors les femmes partent les unes après les autres. Azul, immigrée économique, laissant mari et enfants, langue et robes indiennes, rites et prières, va découvrir l'Europe et ses riches popriétaires. Comment montrer à ses patronnes ce que leurs yeux ne voient plus du monde? Comment conserver la bonté reçue dans l'enfance?

J'avais adoré son précedent roman: "la Réparation"! Dans un tout autre style, celui-ci aussi m'a absorbé et l'image que nous renvoie Azul de notre monde occidental nous oblige à réflechir... cela ne peut pas nous faire de mal! 

 

- Le bureau des Jardins et des Etangs***: Dans l'empire du Japon, au XII siècle, Katsuro est le meilleur pêcheur de carpes et donc le founisseur offciel des étangs sacrés de la Cité impériale. Et pourtant un jour il va se noyer. Le village décide alors que pour sa survie, c'est à sa veuve, Miyuki, de faire le voyage jusqu'à la capitale et livrer les carpes pour les étangs de l'Empereur. Chaussée de sandales de paille, courbée sous la palancheà laquelle sont suspendus ses viviers et avec seulement quelques poignées de riz, Miyuki va entreprendre un voyage de plusieurs centaines de kilomètres à travers forêts et montagnes, passant de temples en maisons de rendez-vous, affrontants les orages, les trahisons de ses compagnons de route....Mais la mémoire des heures éblouissantes vécues avec l'homme l'aideront à mener à bien sa mission. La plongée dans un Japon médieval était très intéressante. La fin du voyage était insoupçonnée... mais très forte! 

 

- L'Evangile selon Pilate**: Le Méssie a-t-il été reconnu des siens avant de comprendre lui-même son destin? Autour de Yechoua, mauvais charpentier mais homme au verbe sage, l'étau se resserre. Son cousin, prophète, le reconnaît comme l'élu de Dieu. Impossible dès lors de fuir la rumeur publique. Yechoua se réfugie dans le désert, et plongeant brusquement en lui-même, il trouve Dieu, puis se met à douter, effrayé par la prétention de son sentiment. Finalement, sans signe et seulement guidé par son intuition, il décide de faire le pari et retourne auprès de ceux qui l'on désigné et accepte, sans le revendiquer, son statut. Arrêté puis crucifié, il deviendra le pire cauchemar de Pilate, l'affaire "Yéchoua", ce cadavre disparu, cette résurrection dont on parle dans les ruelles de Jérusalem, vont forcer Pilate à enquêter et se poser des questions sur La Foi. L'approche "historique" de Victor-Emmanuel Schmitt permet de se dsitancier de la légende ... et d'avoir une autre approche... pas mal!

 

- Le restaurant de l'Amour retrouvé**: Une jeune femme de 25 ans perd la voix suite à un chagrin d'amour. Elle revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque, vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant des émotions enfouies. Une belle lecture sur le partage et le don. Sympathique.

Publicité
Publicité
Commentaires
Luette Esper
Publicité
Luette Esper
Archives
Publicité