L' Inconstante... ou les livres de l'été!
Pour celles qui suivent........ je vous avais dit que pour l'été, je lirais ça:
Et puis ... de cadeaux en tentations, et à la lumière de conseils (avisés), et bien...j'ai lu ça!!
- L'échappée belle ****: Le recit de retrouvailles fraternelles, ce n'est même pas une respiration, mais carrement un courant d'air!! J'ai beaucoup aimé comme le lien est décortiqué entre eux et l'empathie décrite entre ces adultes. Je l'avais déjà lu il y a quelqes années..... je n'ai pas résisté à le racheter, vu qu'il a été ré-édité en poche. Pourtant je ne suis pas sûre que les quelques "enrichissements" apportés à cette nouvelle version ammenent grand chose. Et le dernier chapitre où Garance grandit? Et ben, on s'enn fiche!! Ca fait plutôt "fin du courant d'air", berk! alors je crois que je préferais la 1ere version.Et vous?
- La longue marche des Dindes ***: Voyage initiatique de Simon Green, orphelin de mère et abandonné par son père. Il est réputé simplet (quadruplé son CE1, certes!) mais doté d'un solide bon sens qui va lui permetttre de mener à bien un projet fou: convoyer 1000 dindes du Missouri pour les vendre à Denver à la fin du XIX siecle. Cette épopée donne lieu à une galerie de portraits diverse et interéssantes. La morale de l'histoire est que chacun a un talentt et qu'il faut juste le découvrir. A faire lire à tous les collegiens, découragés ou pas!
- N'oublie pas d'être heureuse ***: Premier livre que je lis de cette auteur, je ne savais pas à quoi m'attendre. Recit sans doute en parie autobiographique de l'enfance. Elle raconte les années à Fédala, où finalement, c'est le socle de sa personnalité qui s'est construite...Puis le départ espéré et magnifié pour Paris .... et la réalité de la vie parissienne et une fin coup de poing qui donne tout son sens au titre....
- Corps étrangers **: les errances de jeunes americains dans le Paris des années 50: d'abord le frère puis la tante et enfin la soeur se retrouvent à Paris, sans vraiment se comprendre, chacun étant enfermé dans sa propre histoire. Bien sûr, le noeud du problème est resté aux US et les poursuit. On ne choisit pas sa famille, et pour eux pas de bol: la figure du Père était toxique! Bien sûr, c'est la vue (un peu manichéenne?) d'un américain à Paris...mais les personnages sont fouillées et le canevas des relations entre eux bien vu.
- Cet été là *: A sa sortie, la critique du ELLE précisait que c'était la "version papier" du film "Les petits mouchoirs"; oui, c'est assez vrai: un we où trois couples d'amis se retrouvent tous les ans, et où peu à peu, on nous livre leurs failles, leur solitude, même en couple. Pas mal mais pas inoubliable.
PS: j'ai finalement renoncé à lire "we need to talk about Kevin" en anglais. Impossible de vraiment comprendre tout le vocabulaire des sentiments utilisés (ahem! pas terrible pour mon ego, mais il fait reconnaitre mais mon annére aux US est loin, et d'habitude je lis plutôt des Grisham/Coben...bien plus accessibles!!).
Bref, si cela dit à une anglophile, je vous propose le livre en version originale! Contactez moi.